Désirée Dolron

Née aux Pays-Bas en 1963, Desiree Dolron se fait connaitre par sa série Exaltation (1991-1999), un photo-reportage sur les rites religieux dans le monde, inspiré par Cartier–Bresson. Elle parcourt plusieurs pays pour capturer des manifestations religieuses : «C’est la violence dans la religion qui m’attire, parce qu’elle concerne quelque chose qui, à la base, est destinée à élever, aider l’homme». En parallèle, elle réalise la série Gaze, des portraits troublants d’hommes et de garçons nus immergés sous l’eau. Après une série sur les intérieurs et les gens à Cuba, elle réalise Xteriors (2001-2006), particulièrement connue pour ses portraits mystérieux inspirés de la tradition picturale flamande. L’idée lui est venue en croisant dans la rue une fille ressemblant à la jeune femme de Petrus Christus.

Desiree Dolron

 

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La première série, intitulée «Exaltation», a été réalisée en Asie lors de fêtes religieuses. Outre les manifestations de dévotion telles qu’elles peuvent s’exprimer dans les croyances et les pratiques occidentales, les photographies de Désirée Dolron rendent compte d’expériences spécifiquement liées aux rites orientaux comme les phénomènes de transe ou d’automutilation.

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Il en résulte des images souvent impressionnantes, parfois même effrayantes, de foules en liesse ou d’individus envoûtés par une force étrange ou par un esprit puissant.

 

Desiree Dolron

C’est la série Xteriors qui a rendu Desiree Dolron célèbre internationalement. Il s’agit avant tout d’un impressionnant travail technique avec les lumières, les effets de brumes et la douceur des traits. Les images sont traitées numériquement pendant des mois et en grand format : entre 1m et 1,5m. La pureté est le thème principal : pureté des lignes et des visages donnant une grâce à ces femmes presque fantomatiques. « J’aime à me dire que les visages apparaissent comme l’image sur la pellicule, je m’inspire principalement des peintres de la tradition flamande et de la technique du sfumato pour créer cette absence de frontière entre le visage et l’arrière-plan »

 

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Personnellement, j’adore sa toute nouvelle série de photos Te di todos mis suenos, remplie de nostalgie mais avec des jeux de lumières incroyables.

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Par les regards et les expressions, ces portraits dévisagent les spectateurs dans une ambiance profondément austère et énigmatique. Desiree Dolron sait envouter les spectateurs. Elle photographie le silence avec des sujets forts et nous fait plonger au plus profond de nous-même.

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Le point commun entre les 4 séries de photographies présentées par Désirée Dolron est sûrement de figurer la nécessité d’accéder à un oubli de soi, en tant qu’être sensoriel et pensant, dans des situations physiquement ou psychologiquement éprouvantes pour le corps humain.

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